Une entreprise qui souhaite être plus productive et gagner en compétitivité doit adopter une stratégie digitale.
Cela n’est pas si évident, surtout pour les petites structures. Il peut sembler intéressant de se faire aider par un chief data officer. Qu’est-ce que c’est et pour quels avantages ?
Quel est le rôle d’un chief data officer ?
Le chief Data Officer ou CDO est un anglicisme qui peut faire peur. Certains chefs d’entreprise peuvent être persuadés que ce type de profession n’a rien à voir avec leur activité. Or, toutes peuvent être concernées. Si l’on utilise des termes francisés, le CDO est un directeur de données.
Chaque entreprise ; peu importe son activité ou encore sa taille ; génère et reçoit des données. C’est un fait. Or, la digitalisation permet de croire qu’elles peuvent toutes être exploitées afin que l’activité gagne en productivité, enrichisse son fichier client, réduise ses coûts…
Le chief data officer est le spécialiste de la data et à ce titre travaille en collaboration avec le service marketing, celui des ressources humaines, de la communication, pour tirer parti de toutes les données qu’ils possèdent pour le développement de la structure.
Véritable acteur transversal, il a pour mission d’organiser et de mettre en place une stratégie digitale cohérente avec les objectifs de fonctionnement et de développement d’une structure.
Comment procéder à l’ordonnancement de ses données ?
Faisons un parallèle avec les archives papier : chaque chef d’entreprise sait que dans ces milliers de documents, il peut trouver toute l’histoire de sa structure, mais aussi potentiellement son futur (devis signés, demandes de partenariats ou de financement pour le développement…).
Il a aussi conscience qu’au fil du temps, il peut avoir changé de cap ou avoir complétement abandonné une prestation parce qu’elle ne lui apportait pas satisfaction. S’il ne tenait pas compte de ces informations, il pourrait donner des renseignements erronés, commettre des erreurs au moment de communiquer avec des fournisseurs etc…
Ce type de réflexion s’applique de la même manière avec la data : toutes ces données ont besoin d’être triées, supprimées si elles ne servent plus parce que synonymes d’erreurs et ensuite classées et ordonnées pour pouvoir les utiliser : c’est ce que l’on appelle l’ordonnancement.
Il est évident que même en en comprenant l’utilité, personne ne peut s’improviser chief data officer et qu’une embauche serait sans doute impossible pour une TPE ou encore une PME en plein développement.
Heureusement, ce type d’actions n’est pas uniquement réservé aux grands groupes et aux structures de grande taille et il suffit simplement de se tourner vers des entreprises spécialisées qui peuvent proposer ce type de prestations pour les clients qui les missionnent.
Il est alors plus facile, par la suite, de trouver des organisations qui permettent des classements systématiques, de s’initier à ce type de fonctionnement pour que cela devienne une habitude ou de prendre le parti de solliciter sur le long terme les prestataires, afin de pouvoir utiliser à bon escient les informations contenues dans les données, sans avoir à se soucier de les trier et de les organiser à l’interne.
Quel est l’avantage ? Il en existe plusieurs. Bien entendu, cela minimise le risque d’erreurs, aide à gagner en compétitivité, ce qui est une absolue nécessité parfois dans des secteurs soumis à forte concurrence, mais aussi connaitre davantage sa clientèle cible.
Les données internes peuvent apporter une solution pour réduire les coûts de fonctionnements, gagner en productivité, en changeant certains process etc…
Il est donc indispensable de mettre une politique et une stratégie digitale en place et de demander l’aide d’un chief data officer pour cela, sans pourtant avoir besoin de recruter du personnel.